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C’est à lire ! LA CONFIANCE EN SOI – Charles Pépin

LA CONFIANCE EN SOI - Charles Pépin

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La quête de la confiance en soi semble être un chemin de recherche de sécurité. Charles Pépin donne quelques clés pour développer la confiance en soi.

Avant tout, il distingue la confiance en soi de l’estime de moi qui est le regard que chacun porte sur lui-même.
Tout manager, dirigeant(e) ou chef(fe) d’entreprise connait le doute même s’il (elle) ne s’autorise pas à le partager. Avoir confiance, ce n’est pas être sûr de soi, être prêt mais agir malgré le doute.

  • Se préparer à faire face aux imprévus, à endurer l’impréparation de façon sage.
  • Accepter l’anxiété et les petites voix qui répètent « je suis nul » « je n’y vais pas ».

La confiance est donc une situation ou une zone d’inconfort, où mes compétences peuvent atteindre leurs limites et où je vais tout de même agir.

Josiane Balasko dans « Les bronzés font du ski » incarne la confiance en soi : « La neige elle est trop molle pour moi ; j’y vais mais j’ai peur » et elle se lance dans la pente !

Charles Pépin propose 3 leviers de confiance en soi :

  • La confiance mystique  : dans le mystère, la vie, le monde, dans quelque chose de choisi de plus grand qui me donne une force de vie. Les chrétiens l’appellent Dieu, les stoïciens l’énergie cosmique, Bergson « Vitalis » ; et pour tout un chacun c’est le ressenti quand vous êtes anxieux face à une perspective, un RV, que vous octroyez une balade printanière et que vous sentez in fine confiant. La seule réponse à la question « Qu’est ce qui t’a aidé » est « Je ne sais pas ».
  • La confiance technique  : 2 maîtres mots, entrainement et répétition. C’est répéter un geste pour ne pas le répéter et pour improviser et inventer le geste adéquat lorsqu’on est dans le temps. C’est l’exemple de Federer et les 10 000 heures d’entraînement sur son passant qui font la différence face à toute montée à la volée de ses adversaires.
  • La confiance relationnelle  : elle combine 2 mouvements, telle la valse à 2 temps. Un tiers vous a rencontré en confiance avec l’intention de vous rassurer, sécuriser, envelopper avec des signes de reconnaissance de votre unicité. A votre tour, vous faites confiance lorsqu’il vous donne la possibilité d’exprimer vos talents, d’aller vers une zone d’inconfort. C’est le propre de la délégation dans une relation managériale.

Alors pour développer sa confiance en soi, 3 axes se dessinent :

  1. Être au monde  : j’appellerais cela respirer. Ecouter de la musique, faire une expo, se balader, aller courir (sans chrono). S’aérer l’esprit pour arrêter le petit vélo de l’anxiété et profiter de moments sans objectif productif permet de regagner en énergie pour se mettre en mouvement et passer à l’action.
  2. Travailler ses compétences et produire de ses mains : Si les métiers dans le monde de l’entreprise ont besoin de plus de la prestation de service, ils s’exercent sur des techniques et méthodes à affûter. En proie au doute, faire de ses mains un résultat tangible comme cuisiner ou bricoler peut nous aider à développer une fierté dans nos capacités.
  3. Aller vers les bonnes personnes et entrer positivement en relation avec l’hypothèse d’une confiance mutuelle . Faire ce pas d’identifier, reconnaître et verbaliser les talents de l’autre pour créer les conditions d’alliant sécurité et prise de risque. L’exemplarité de cette démarche facilite la réciprocité, crée un environnement (de travail) positif, renforce les liens.

La bonne nouvelle de la philosophie de Charles Pépin, en bref, est que paradoxalement, la confiance en soi prend sa source dans le doute et grandiose dans l’action.
Alors en avant !

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